Après avoir durement critiqué la politique « d’ouverture » menée par Nicolas Sarkozy au début de son mandat, la gauche (ou du moins certaines de ses personnalités) ne fait-elle pas preuve d’inconséquence et de mauvaise foi en appelant à son tour, sous une forme ou sous une autre, à un large rassemblement pour gouverner le pays en 2012 ? C’est la question posée par un blogueur de droite à la blogosphère de gauche suite à certaines déclarations des dernières semaines. Plus fondamentalement, on peut poser la question du bien-fondé de l’ouverture en elle-même, puisque le sujet sera sans doute tôt ou tard à nouveau sur la table.
Curieux concept que l’ouverture en politique. Elle suppose explicitement que si on ne passe pas par elle, si on se contente, donc, de gouverner avec des hommes et des femmes de son propre camp, on est du côté de la fermeture, du sectarisme, de l’idéologie bornée, et au bout du compte que l’on n’est pas capable de diriger convenablement le pays. De ce point de vue, l’ouverture est un concept anti-politique, en cela qu’il tend à minimiser voire critiquer les divergences de vision et de projet entre formations politiques. Il conduit vite à postuler l’existence d’une force au-dessus des partis, devant laquelle ceux-ci devraient courber l’échine : que ce soit le « bon gouvernement du pays », au sens technocratique du terme (il y aurait des « bonnes réformes » à mener, par-delà le clivage droite/gauche), ou un homme fort rassemblant les Français (Sarkozy en 2007). Dans la pratique, les deux convergent, mais je vais y revenir. Autre caractéristique de l’ouverture dans son acception actuelle, elle sous-entend que l’écoute de (et le respect envers) la partie de la France qui n’a pas voté pour son camp passe nécessairement par le fait de confier des porte-feuilles ministériels à des représentants de partis politiques adverses. C’est une vision bien extrême des choses : le simple fait de commencer par respecter les partis vaincus, de jouer réellement le jeu parlementaire – bref, l’inverse de ce qui a été fait depuis 2007 – me semble constituer une façon certes moins spectaculaire, mais potentiellement tout aussi efficace, de rassembler le pays après la période toujours tendue des élections. Pour le coup, Nicolas Sarkozy a ouvert une piste intéressante en confiant la présidence de la commission des finances de l’Assemblée Nationale à l’opposition, tout comme l’a fait Jean-Paul Huchon au niveau de la région Ile-de-France.
Si la volonté d’ouverture répond à un désir sincère de décrisper la politique hexagonale, je pense donc qu’il y a des voies médianes à explorer avant d’en venir au recrutement de figures de l’opposition dans un gouvernement. Mais admettons que l’on tienne absolument à pratiquer cette forme d’ouverture. Elle ne peut alors être acceptable, à mes yeux, que si elle se fonde sur une démarche respectueuse, d’une part, et d’autre part de négociation programmatique. Respect : ne pas tenter d’attraper telle ou telle prise de guerre dans le dos de son parti d’origine, et sans son accord. Négociation : c’est la suite logique du point précédent ; pour qu’un rassemblement de ce genre ait du sens et ne vienne pas seulement ajouter à la la confusion ambiante, il faut qu’il se construise sur un accord politique clair, marquant les points de convergence (et éventuellement de divergence) entre (ex)opposition et majorité. Dès lors, le gouvernement d’ouverture est adossé à un contrat politique et, on peut l’imaginer, à une majorité parlementaire ; et d’une certaine manière, le terme même d’ouverture devient impropre, si on a affaire à un tout cohérent et politiquement fondé. On voit très bien, a contrario, en quoi l’ouverture façon Sarkozy était aux antipodes de cette conception : elle cherchait d’abord à voler des personnalités au camp adverse, pour donner un sentiment et un affichage d’ouverture, sans en tirer de conséquences politiques. Les transfuges venaient simplement appliquer la politique de Nicolas Sarkozy, se soumettre ou se démettre, comme ils l’ont amèrement constaté. Le terme qui convient dans ce cas est celui de débauchage.
J’imagine que ceux qui à gauche, aujourd’hui comme en 2007, pensent à un rassemblement large après les élections, le conçoivent comme un contrat politique et donc comme une ouverture au sens « noble » du terme. Mais force est de constater que jusqu’à présent, ceux qui ont promu (comme un élément central de leur projet) ou mis en œuvre l’ouverture l’ont fait dans une logique d’intérêt personnel et partisan, tout en se réclamant paradoxalement de l’intérêt supérieur du pays. Je n’insisterai par sur la pratique sarkozyenne de l’ouverture, visant, par-delà l’affichage, à désorganiser le camp adverse et à y semer la confusion. Quelques mots en revanche sur l’autre configuration de l’ouverture que je mentionnais précédemment, celle du « gouvernement des meilleurs » ou de « l’union sacrée », promue notamment par Jean-Pierre Chevènement en 2002 et François Bayrou en 2007. Que ces démarches aient été portées par un rassemblement central dans un cas, par une formation centriste dans l’autre, ne doit pas faire oublier qu’elles visaient à chaque fois à reconfigurer l’espace politique national … autour de la formation en question ! Bayrou avait une formule très marquante : il fallait, selon lui, « forcer » droite et gauche à travailler ensemble – tout est dit. Main tendue peut-être, mais pour tirer à soi.
Mon sentiment est que l’ouverture est toujours une façon, plus ou moins subtile, d’assurer l’hégémonie d’une force politique, soit en déstabilisant la concurrence, soit en la contraignant à se réorganiser autour de soi. Cela serait sans doute moins vrai dans l’hypothèse d’un accord transparent entre partis, par exemple dans le cas d’une crise économique grave. Vérification dans les prochains mois ?
Romain Pigenel
Pour ou contre l’ouverture en 2012 ? Question posée à La Rénovitude, Gabale, Bah! by CC, Gauche de Combat, Le Pudding à l’arsenic, Laurent Pinsolle, Antennerelais, Marc Vasseur, David Burlot, Le Grumeau, Des Pas Perdus, Polluxe, Chez Louise, Coralie Delaume, Emmanuel Borde, Rimbus Abadinte et Voie Militante !
La réponse de La Rénovitude
La réponse de Gabale
La réponse de Emmanuel Borde
La réponse de Des Pas Perdus
La réponse de Marc Vasseur
26 Comments
@romain : Voici le communiqué du Sieur GdeC :
“afin de me conformer strictement au rôle que d’aucuns parmi les initiateurs de cette chaîne tentent de me coller, je tiens à vous savoir expressément que je n’y répondrai pas. En effet, je suis contre l’ouverture : j’ai bien trop peur de me faire enculer. Surtout par des gens de droite. A bon entendeur….”
Mille excuses, Romain, pour cette grossiereté volontaire et réfléchie.
(Marre d’être pris pour un con).
Dans cette histoire d’ouverture, il y a celui qui propose (rien à redire) et celui qui accepte. Avec Hirsch, Bockel, Kouchner, Amara ou Jouyet, compte tenu de bipartisme qu’institue la 5e, il s’agissait plutôt de ralliement à un autre camp que d’ouverture.
J’ai entendu Villepin cet été sur France Inter. Ce qu’il dit est très intéressant. Il n’en demeure pas moins un homme de droite dont la vision du fonctionnement de la société me semble être aux antipodes d’une vision de gauche. Mais, avec Hollande, Royal, Aubry, peut-on encore parler de gauche en dehors de se situer dans un jeu politique hérité de nos institutions dans lesquelles, pour faire de la politique, il faut choisir son camp ?
Quand on voit la liste des participants au Siècle (Lagarde, Aubry, Hollande par exemple), on se dit que la frontière entre tous ces gens est extrêmement ténue, non ?
Bel exercice. Je n y mettrais qi je peux me permettre que 2 bémols:
Un, tu critiques l’ouverture à la Sarkozy mais sans rien démontrer à mon sens.
Deux, sauf erreur de ma part et peut être oubli de ta part, je n ai pas souvenir d’une quelconque réussite durable d’une politique d’ouverture depuis le début de la 5eme république. Selon moi pour 2 raisons: un contrat qui dure en politique ça n’existe pas. Les egos démesurés des politiciens (droite ou gauche ) ne les autorisent pas à se “soumettre” bien longtemps
Cool je n’ai pas à y répondre. Je ne parlerai donc pas de ma théorie du cône.
Bon, j’arrête d’écrire mon billet sur les perceuses à percussion et je me mets à réfléchir immédiatement à cette intéressante question.
Je partage ton analyse, percutante, mais je te promets une remise de copie plus approfondie pour jeudi ou vendredi. OK prof ?
Ca va donc si mal en France ?
Quand on tape “gouvernement d’union nationale” sur Google, on tombe plutôt sur la Palestine, le Liban et la Tunisie. Ah, si, en OCDE, y a le Japon.
Ca va donc très mal.
Mais pourquoi vous soucier de l’ouverture en 2012 puisque vous êtes splendidement partis pour perdre l’élection présidentielle ?
100% d’accord ! Surtout sur ce point central : “…et d’autre part de négociation programmatique. Respect : ne pas tenter d’attraper telle ou telle prise de guerre dans le dos de son parti d’origine, et sans son accord. Négociation : c’est la suite logique du point précédent”
Sans délibération partisane, ce n’est plus qu’un simulacre de démocratie, un néo-péronisme.
N’oublions pas non plus que l’alternance est une nécessité démocratique, voire même sociétale, car elle renouvelle les équipes, elle irrigue l’action politique de nouvelles idées. Lorsque, logiquement, un “gouvernement des meilleurs”, est épuisé, il ne reste plus aux électeurs qu’à faire leur marché aux extrêmes. (cf. le cas Haider en Autriche)
Et puis franchement en France, il y a largement assez de “crânes” pour constituer au moins deux équipes d’égal potentiel (au delà des questions de camp politique)
Au fait, pour moi, la meilleure ministre d’ouverture, c’est Morano: http://renovitude.net/?p=2342
Contre une “ouverture” :
- Après 5 ans de “sarkozisme” il y a ras le bol (sans compter les 17 ANS de présidence UMP) : la moindre des choses est d’alterner, et proprement.
- Une promesse de type “ouverture en 2012″ (par définition à droite sinon on appellerait ça “rassemblement”, dans propre son camp), encouragerait un réflexe “tous pourris”, “aller voter et pis quoi encore” etc.
- Une “ouverture” ferait croire qu’il y a à droite des talents indispensables. Si ces gens-là existent on en a pas vu beaucoup aux affaires depuis mai 2007.
- En 2012 il y aura de toute façon déjà suffisamment de gens “de gauche” à caser.
Pour :
- ?
Fait notable, ni Hollande ni Aubry ne se sont compromis dans des déclarations laissant présager une “ouverture”.
Tu as bien balayé le champ des ouvertures, reste plus à dire pourquoi on est pour ou contre…
Bonne idée. Merci d’avoir pensé à moi.
La ligne de partage des eaux ne passe peut-être plus par Gauche et Droite, mais par ceux qui pensent qu’il est temps de retrouver les marges de manoeuvre que donne la souveraineté des états (FN exclu)? C’est à dire un rassemblement républicain, sur d’autres bases que la dérégulation financière et
le libre échange intégral. La spéculation rend inopérante toute politique publique. Le PS ne pourra pas faire du social ou de l’emploi sans supprimer toutes les lois et traités qu’il a voté depuis les années 80 dans le domaine financier.
Une fois de plus, à votre corps défendant – ou pas – vous avez écrit un billet qui fait surtout ressortir l’habileté politique, à nul autre pareille, de Nicolas Sarkozy.
ça va donc si mal en France? C’est la question que je me pose tout comme @EMA/LA BIENVEILLANTE..
@GdeC :
“(Marre d’être pris pour un con).”
Pas par moi j’espère !
@Denis :
“Quand on voit la liste des participants au Siècle (Lagarde, Aubry, Hollande par exemple), on se dit que la frontière entre tous ces gens est extrêmement ténue, non ?”
Sur cette histoire du Siècle, qui existe depuis longtemps mais qui étrangement n’excite les passions que depuis récemment, je pense qu’il faut quand même relativiser. D’une part, les contacts entre “puissants” ont et auront toujours lieu, si ce n’est pas là, ailleurs. Et même pour un Mélenchon qui jouait le naïf au sujet du Siècle dans un reportage il y a peu … A la rigueur je préfère que cela se fasse à découvert. D’autre part, j’aimerais bien connaître l’assiduité des dirigeants de gauche que tu cites dans cette institution, par-delà le fait qu’ils en soient membres.
@Corto :
“Un, tu critiques l’ouverture à la Sarkozy mais sans rien démontrer à mon sens”
Mais si : je dis clairement qu’il n’y a pas d’ouverture puisque les recrues ont appliqué SA politique, qu’il n’a nullement infléchi dans leur sens !
“sauf erreur de ma part et peut être oubli de ta part, je n ai pas souvenir d’une quelconque réussite durable d’une politique d’ouverture depuis le début de la 5eme république”
Moi non plus. C’est bien pour cela que je n’y crois pas, jusqu’à preuve du contraire.
@Abadinte : on va arranger ça
@Nico93 : en même temps, perceuse => trou => ouverture, non ?
@Emmanuel : les retards ne seront pas tolérés.
@Ema : bien sûr que ça va mal ! Puisque “un seul être …”, etc.
@Didier Goux : laissez-nous AU MOINS rêver.
@Mark :
“N’oublions pas non plus que l’alternance est une nécessité démocratique, voire même sociétale, car elle renouvelle les équipes, elle irrigue l’action politique de nouvelles idées.”
On a vu l’état de la SPD, en Allemagne, au sortir de l’union sacrée avec la CDU …
@Antenne :
“Fait notable, ni Hollande ni Aubry ne se sont compromis dans des déclarations laissant présager une “ouverture”.”
Exact !
@Des Pas Perdus : justement, ton avis m’intéresse
@Max :
“La ligne de partage des eaux ne passe peut-être plus par Gauche et Droite, mais par ceux qui pensent qu’il est temps de retrouver les marges de manoeuvre que donne la souveraineté des états (FN exclu)?”
… mais une fois les marges de manœuvre retrouvées, on fait quoi ? Et là on retombe quand même sur droite/gauche.
@Marianne:
“Une fois de plus, à votre corps défendant – ou pas – vous avez écrit un billet qui fait surtout ressortir l’habileté politique, à nul autre pareille, de Nicolas Sarkozy”
Ou pas.
@Jonathan : c’est en tout cas ce que nous explique Bayrou depuis quelques années
Mon blog n’a pas été cité dans la liste des bloggueurs de gauche et j’en suis très mécontent! De gauche, Socialiste eencarté et Motion E (pour les non experts, il s’agit de la motion Ségolène Royal arrivée en tête au congrès de Reims. Puis battue de justesse par une coalition de TOUS LES AUTRES réunis contre elle pour la circonstance.
Histoire de se souvenir, F Hollande eut avant le résultat du 1er tour à Reims, cette phrase restée culte (puis restée dans mon “luc”…)
“Je soutiendrai la motion arrivée en tête au 1er tour”!
On sait ce qu’il advint…
Avec des “camarades” comme ça (je pourrais aussi te parler de Peillon qui s’empare du mouvement MEAG; enfin qui a essayé), je soutiens à 200% la démarche de S Royal d’ouvrir ailleurs que chez les siens.
J ete rapopelle également que les ELECTEURS n’appartiennent pas à un parti.
Ton idée était bonne. Ma réponse est meilleure.
Sur ce la prochaine fois, ne m’oublie pas… (Humour of course!)
Chris
Quelle salade! Bon, Rocard avait essayé un peu, il avait même embauché Rausch, qui a fini dans les bras de NS, c’est à dire à l’ultra-droite. Des modérés centristes qui tentent un rassemblement, cela n’a rien à voir avec un ultra (même Madelin n’était pas allé aussi loin dans le cynisme) qui fait mine. On sait comment ces singeries finissent : mal.
Faire l’ouverture à droite pour quoi faire ? Récupérer les talents du camp d’en face ? Si ces talents existent, ils sont peu nombreux. Pire, ils ne sont pas dans les gouvernements qui se sont succédés depuis 2002, ni dans les principaux partis de droite, FN inclus. Et ça c’est sûr. Sinon, jamais Sarkozy n’aurait débauché Hirsch et Jouyet, qui chacun valent plus que le groupe parlementaire UMP à l’Assemblée. Pour ces deux-là, la démarche de Sarkozy allait au-delà de la simple prise de guerre et du plaisir de mettre le boxon à gauche. En termes de compétences et d’expertise, il y avait un intérêt à les rallier.
En tous cas, il y a suffisamment de cerveaux à gauche pour gouverner la France après 2012.
Variae attribue à tort à Sarko la paternité de la proposition de nommer à la tête de la commission des finances un politique de l’opposition. Avec un peu de mémoire il aurait pu rappeler que cette idée faisait partie des propositions de Ségolèe Royal en 2007.
@Chris : promis, la prochaine fois tu es dans la charrette
@Prataine :
“On sait comment ces singeries finissent : mal”
Oui.
@Pullo :
“En tous cas, il y a suffisamment de cerveaux à gauche pour gouverner la France après 2012″
Oui aussi, même si parfois ils se cachent bien
@Torro : désolé, je ne suis pas spécialisé dans le SAV du ségolénisme.
Voici ma copie prof, dans les temps !
http://left-it-blend.eu/2011/08/12/depasser-le-clivage-droitegauche-une-chimere-francaise/
@Emmanuel : je l’avais mise de côté, lecture ce soir !
La morale ou la volonté des uns ou des autres ne pouvait peut-être pas grand’chose contre la loi électorale qui faisait la prime aux purs professionnels de la représentation, au point que je dirais personnellement que les français n’ont plus de députés : ils sont démarchés, ce qui est très différent.
@Dann :
“Les français n’ont plus de députés : ils sont démarchés, ce qui est très différent.”
Le “plus” est de trop : je ne pense pas que la politique ait jamais été autre chose, au fond. Ce qui ne veut pas dire qu’elle s’y limite.
en belgique on appelle ça un consensus, mot réellement dégueullasse quand chanté sur l’air de la brabançonne (notre marseillaise)bienvenue dans la politique politicienne et son cortège affligeant mais affiché de congratulations éhontées et de copinages adultères
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Ouverture et débauchage (Variae) http://bit.ly/nLSPib
RT @Romain_Pigenel: Ouverture et débauchage #variae http://t.co/AcnS08r
Ouverture, union sacrée et débauchage #variae http://t.co/eSaXIDo
[...] billet est une commande du Prince du Wikio société, le sieur Romain, qui interpelle la rénovitude dans son dernier [...]
[...] ou contre l’ouverture en 2012 ? Telle est la question posée par Romain Pigenel dans le cadre d’une chaîne créée par [...]
(Variae) Ouverture et débauchage : http://t.co/eSSiTEl il est "douwé", ce @romain_pigenel
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[...] l’invitation de Romain Pigenel, et indirectement du blogueur de droite Corto, je remplis un souhait de longue date : coucher [...]
[...] Romain Pigenel qui interpellait quelques blogueurs sur la question de l’ouverture remise au gout du jour par Ségolène Royal avec son arc républicain. N’attendez pas de [...]
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L'ouverture est inconcevable http://t.co/wqTtvNl chez @despasperdus en réponse à http://t.co/ImzNn6d
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[...] disent autre chose. Et il me semble peu probable qu’il puisse nous faire de nouveau le coup de l’ouverture… Bernés une fois, les gens ne le seront pas [...]
[...] disent autre chose. Et il me semble peu probable qu’il puisse nous faire de nouveau le coup de l’ouverture… Bernés une fois, les gens ne le seront pas [...]
Un jour, je me suis coincé les doigts dans une porte http://t.co/5Oy1V6m par @davidburlot en réponse à http://t.co/eSaXIDo
[...] à laquelle notre président a travaillé sans relâche dès son début de mandat, grâce à l’ouverture [...]
[...] Il faut se rendre à l’évidence, le visiteur nocturne du 24 décembre prend un malin plaisir à brouiller les pistes et n’est pas facilement assimilable à un camp en particulier. Le think tank Variae conseille donc de le garder en réserve : il pourra faire un très bon secrétaire d’Etat ou même ministre d’ouverture. [...]
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