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Avènement des primaires, mort des partis ?

Pour l’instant, et contrairement aux craintes que l’on pouvait avoir à leur égard, les primaires citoyennes sont un franc succès. Qui aurait pu affirmer avec confiance, il y a encore quelques mois, qu’elles pourraient attirer 5 millions de Français devant leur poste de télévision ? Qui aurait pu penser qu’elles résisteraient à l’injonction médiatique du clash et qu’elles deviendraient une démonstration d’unité de 6 personnalités de gauche, au moment où la sarkocratie se lézarde et se divise? Certes, l’organisation est encore loin d’être parfaite, et il faudra attendre l’épreuve des urnes – et le taux de participation – pour porter un jugement mieux étayé sur ce jeune processus, mais le spectre du bide ou du flop est déjà en bonne partie éloigné.

 

Pourtant – ou peut-être à cause de cela – on trouve un certain nombre de personnalités et de militants, à gauche, et plus précisément à ce qu’il convient d’appeler « la gauche de la gauche », pour critiquer durement le principe même des primaires. Leur argumentation, citant fréquemment un récent ouvrage de Rémi Lefebvre, est la suivante : oui, les primaires sont un processus d‘ouverture à la « société civile » ; mais elles ne seraient qu’une vague rustine sur un parti socialiste incapable autrement, faute de rénovation, d’attirer à lui le pays et notamment les classes populaires. Les primaires ne seraient donc qu’en apparence un succès politique : elles consacreraient en réalité au contraire la mort de la politique structurée, militante, « conscientisée », et l’avènement d’une vague démocratie d’opinion où les citoyens, mal informés, grossièrement au courant de quelques idées, vont valider dans les urnes socialistes le candidat choisi par les sondages ou par les médias.

Cette critique rejoint un certain nombre d’interrogations que j’ai déjà pu avoir sur Variae, notamment sur le rôle et la fonction des militants dans un parti donnant désormais la part belle aux sympathisants non encartés. Pour autant, elle a un défaut majeur : elle se conjugue au conditionnel hypothétique, et vit dans la nostalgie d’un militantisme n’ayant hélas existé, dans la période récente, que dans l’imagination que ceux qui le prônent et le défendent.

C’est en effet un beau conte qui nous est raconté ici : celui du militant politique formé, éduqué, ayant fait de l’engagement politique un choix de vie et ne prenant des décisions – notamment en matière de choix de candidat – qu’après mure et instruite réflexion. Ce militant, totalement rationnel, est arrivé là où il en est grâce à un long parcours personnel parsemé de collages d’ affiches et d’échelons politiques à gravir lentement ; il a enfin gagné le droit de payer sa cotisation et de choisir, honneur ultime, le candidat de son parti. Son bagage intellectuel et politique le protège des aléas de « l’opinion » et lui permet de décider en toute conscience et pleine responsabilité. Mieux encore, ce militant n’est pas isolé : il est membre d’un parti de masse, patiemment construit, regroupant des centaines de milliers de ses semblables et à même de faire basculer la société, contre la presse et les puissances d’argent.

Cette description vous a fait soupirer d’aise, voir verser une petite larme ? Bravo : vous êtes comme moi, un romantique de l’engagement militant. Mais la réalité a des raisons que le romantisme ne connait pas. La réalité : celle, en France, de partis politiques qui peinent à atteindre ne serait-ce que la barre fatidique des 200 000 militants, ou alors seulement au moment des campagnes présidentielles ; celle de la société de consommation et du virtuel, où les sollicitations sont nombreuses et où on trouve la colle à affiche décidément bien salissante ; celle, encore, de la méfiance envers la politique et de l’effondrement des grandes idéologies.

Face à ce constat, on peut, il est vrai, avoir deux types de réaction. La première : qu’à cela ne tienne, nageons à contre-courant et imposons notre logique ! Donc partis politiques fermés, exigeants, organisés verticalement et se méfiant de tout ce qui sort du schéma canonique de l’activisme militant. La seconde : soyons un peu plus rusés, ouvrons largement les écoutilles en nous pliant aux us et coutumes de l’époque, et laissons les gens venir à nous avant de les intégrer, éventuellement, dans un circuit militant plus traditionnel.

Peut-être la première option est-elle plus belle sur le papier. Mais je n’ai pas vu que les formations qui la prônent, comme le Parti de gauche ou les partis trotskystes, aient été capables de se transformer en partis de masse à la seule force de leurs petits bras. Plus problématique encore, la logique de l’élitisme militant ou de l’avant-garde éclairée du prolétariat (puisque c’est bien de cela qu’il s’agit) ne connaît pas de limite ou de mesure : n’entendait-on pas Jean-Luc Mélenchon, en 2006, pester contre les honteux adhérents à 20 euros, parce qu’ils n’avaient pas fait assez d’efforts pour devenir militants ? A ce jeu-là, on se retrouve vite dans une logique malthusienne de cooptation et d’épuration, qui rend de facto inatteignable l’objectif rêvé du « parti de masse ».

A contrario, les primaires ne conduisent pas nécessairement à la dissolution des partis, bien au contraire, même. Je connais plus d’un ancien « 20 euros » de 2006 qui, profitant de la main tendue alors par le PS, et alors que rien ne l’y prédisposait, est devenu un militant parfaitement actif et intégré au sein du parti. La première édition des primaires citoyennes peut avoir le même effet, au centuple. Si ne serait-ce qu’un million de personnes y participait, elles augmenteraient déjà considérablement le nombre de Français en contact avec le Parti socialiste. Et il est aussi faux que méprisant de dire que celles et ceux qui vont voter les 9 et 16 octobre sont des moutons manipulés par les médias. Je n’appelle pas « moutons » les 5 millions de Français qui sont prêts à sacrifier une soirée pour suivre un débat pas forcément très glamour entre des candidats à l’investiture PS-PRG. Il se passe quelque chose avec ces primaires, chacun peut le voir, je crois, dans son entourage, et c’est peut-être bien cela qui dérange les déclinistes et les Cassandre, qui donnent parfois le sentiment de prôner l’élitisme militant pour mieux rester dans leur entre-soi confortable et rassurant.

Les primaires posent deux questions : comment redéfinir le rôle du militant « de plein droit », et comment transformer l’essai pour aider les participants au scrutin à franchir le pas d’un engagement plus suivi et régulier ? Mais le simple fait que l’on puisse poser ces questions est déjà le signe d’un bouleversement politique qui vaut la peine d’être assumé, et joué, jusqu’au bout.

Romain Pigenel

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10 Comments

  1. Politizen wrote:

    Excellent papier!

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 9:38 | Permalink
  2. corto74 wrote:

    Par delà le succès réel de ces primaires et en particulier ce que j’ai appelé le hold-up médiatique, elle pose tout de même une 3eme question: comment donner, par souci d’égalité cher à la gauche, l’équivalence médiatique au camp d’en face ?

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 9:45 | Permalink
  3. PORCO wrote:

    Un vrai plaisir de vous lire.
    C’est clair bien organisé bien écrit. Trop d’italique cependant, vos idées sont suffisamment claires et bien expliquées!

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 9:56 | Permalink
  4. Marianne ARNAUD wrote:

    Excellent billet d’un romantique assumé !
    Et dire qu’il y a des gens de gauche comme Jacques Attali pour oser écrire, ce matin même : “Pendant que les socialistes se laissent piéger dans un étrange débat de la primaire…” (la suite à lire sur Slate.fr)
    Tous les hommes de gauche ne sont pas des romantiques, mais ça, on le savait déjà !

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 10:37 | Permalink
  5. La classe

    Je vais vous rendre vos copies !
    Je sais que vous vous impatientez
    C’est pour ça que je prends tout mon temps …
    Qu’est-ce que je pourrais vous dire pour que vous soyez
    Un peu moins sensibles à vous-mêmes?
    Qu’on vient de vivre le mois de septembre le plus chaud du siècle !
    Ça n’a rien à voir !
    C’est pour ça que je vous le dis.

    L’affaire Karachi… non … c’est trop facile…
    Une petite remarque cependant :
    Quand on vous dit qu’un homme politique ne s’est pas rempli les poches, qu’il n’a pas violé la loi pour son enrichissement personnel, mais pour servir les autres…
    On se fout gentiment de votre gueule !
    Si c’est pour le pouvoir c’est autrement plus grave

    Valls : vous n’avez pas la moyenne… ce n’est pas parce que vous dites ce que les autres ne disent pas … que vous êtes forcément plus intelligent ou plus proche des gens ! Vous nous rappelez que les 3/4 se sentent floués par les hommes politiques… mais en le disant, vous prouvez que vous êtes le plus mal placé pour le dire.
    En logique : Ça s’appelle : une contradiction performative! Un menteur qui vous dit que tout le monde ment scie la branche sur laquelle il est assis.

    Montebourg : beau, intelligent, arabe que des qualités paradoxales pour un homme politique français… vous avez un sacré profil… qu’est-ce que vous foutez là? Oui c’est cela oui! La raison a ses raisons que la raison ignore.

    Baylet : vous avez sauté de classe … ça se devine quand on vous lit.

    Aubry : avec vous… c’est toujours un seul poids et une seule mesure. Il faudrait peut-être vous peser de temps en temps.

    Royal : c’est vous le soleil… qui nous promet un éclairage bon marché? Vous avez marqué un point pace que vous êtes sincère… sans cire… ni masque… ni parure…

    Tout comme notre vainqueur présumé Hollande qui a réussi encore une fois à nous montrer qu’il sait tout ce qu’il sait…
    Mais est-ce une raison suffisante pour confier à l’un de vous deux les rennes du pouvoir alors que vous n’avez pas été capables de réussir votre propre ménage!
    Désolée je suis vieux jeu… non… je ne suis pas contre ceux qui changent de partenaire comme de chemise mais contre la moindre faille à la tête de l’État. Remettez vous ensemble et on avisera après !

    http://www.lejournaldepersonne.com/2011/09/la-classe/

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 14:05 | Permalink
  6. GERARD DUFFOURG wrote:

    Bonjour,

    Formidable titre si cela était “vraiment vrai” !.
    J’ai toujours considéré cette élection comme une élection d’homme.
    Pour autant, pourquoi Montebourg n’y va pas seul et avec l’urgence actuelle nous fait le coup d’attendre 2017 : 5 ans.
    Pas sûr, sous cet angle là que vous ayez raison, hélas !.
    Ou on ne parle pas de la même mort.
    Quand à Holland, on aurait besoin de De Gaulle, on va avoir Coty (toujours moins pire que sarkozy) ! : une sorte de premier prix de camaraderie (encore qu’au P.S. !!!???) ou d’encouragement ou d’ancienneté.
    Et sans le Sofitel on avait droit à dsk : une blague !.

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 15:48 | Permalink
  7. MetalKing wrote:

    Les primaires renforcent l’individualisation du choix politique.

    Un phénomène que j’ai pu constater avec les adhérents à 20€. Beaucoup refusaient de parler à ce qu’ils appelaient des militants (avec le mépris associé dans le ton de la voix) ; refus exprimé lors d’appel téléphonique pour tenter de convaincre par l’argumentation de voter pour le candidat ayant ma préférence.

    Le rejet se fondait donc sur une méfiance envers le militant et plus globalement envers le collectif. Car ses mêmes là refusaient d’aller en AG.
    Ils répondaient alors que leur choix se fondaient sur leurs lectures. Et de quelles lectures ? Dans l’immense majorité des cas : les journaux.

    L’individualisation des choix, avec le refus du collectif, renforçait, dans un même mouvement, les influences venus de la sphère médiatique.
    Remarques, il est difficile d’incriminer totalement ses militants lorsqu’on constate que les leaders du PS ne formulent pratiquement aucune critique du système médiatique et des sondages qui vont avec.
    La sphère médiatique ne s’y est pas trompée puisque des éditorialistes et des sondagiers signaient le 1er appel à des primaires ouvertes à gauche (toute la gauche pour bien écraser l’autre gauche) dans Libération.

    Les primaires ne font qu’amplifier ce phénomène d’individualisation des choix, qu’accentuer le renfermement sur le choix exclusivement personnel.

    J’insiste sur le terme “personnel” car on voit fleurir justement les articles de presse dont les analyses se résument bien souvent à un discours sur la personnalité des candidats (ce dont parle Lefebvre). Articles de presse reprenant les mot des candidat-e-s : souvenons-nous en 2006 de la réponse de Royal sur ce qui la distingue des autres “Ca se voit”.

    Exit le discours politique proprement parlé pour se décider dans son choix politique.

    Et plutôt que de consacrer la fin des militants formés, et tout du moins se forçant tant bien que mal à s’extraire de la sphère médiatique et de l’ambiance quotidienne, il aurait mieux valu pour le PS s’employer à former ses militants, notamment contre l’idéologie dominante, les militants ont choisi l’inverse.

    Sachant que, cerise sur la gâteau, le principal critère utilisé par les participants aux primaires sera celui de la victoire au 2nd tour. Et pour parvenir à ce calcul, sur quoi se baser ? Les sondages et la recherche du moins disant centriste.
    En Italie, cela a donné Prodi, la disparition de la gauche au profit du centre droit (après ce fut Veltroni qui se dit “réformiste non de gauche”), la victoire de la droite berlusconienne et la montée de l’extrême droite (seule alternative apparente).

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 16:01 | Permalink
  8. LB1785 wrote:

    Encore un article très intéressant. En tant que futur électeur à la primaire non membre du PS, j’avoue que la participation à la primaire me permet de peser sur le choix du candidat SANS toutefois me sentir forcé de m’engager en profondeur et de défendre les options du PS en permanence (comme une adhésion m’y contraindrait en quelque sorte). C’est l’option des gens qui souhaitent garder leur liberté, y compris celle de ne pas voter in fine pour le candidat désigné par les primaires s’il ne correspond vraiment pas aux attentes. Mais c’est là, j’en suis bien conscient, la limite de la démarche… Et il est concevable que cela puisse rendre furieux certains militants !

    En réalité, je pense que les partis politiques subissent le fait que les citoyens souhaitent uniquement désormais s’engager dans la courte durée, sur des thèmes ponctuels, et non dans la globalité d’un mouvement qui défend une vision du monde cohérente et une idéologie. C’est ce qui se passe déjà dans le monde des ONGS qui subissent la concurrence du clicktivism comme sur le site Avaaz.org (où les gens peuvent choisir de soutenir uniquement des campagnes ponctuelles).

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 16:27 | Permalink
  9. jpfoucault wrote:

    Si Mélenchon se prononce contre les primaire c’est pour deux raisons :
    - Il n’y voit pas son intérêt (celui de son parti) pour des raisons évidente.
    - L’histoire lui donne raison

    Celà dit, ça ne signifie pas que dans le contexte du PS et de la France, l’histoire se répète. Pour le moment, je trouve ça plutôt positif. Et ce, pour une raison que vous niez :
    “Et il est aussi faux que méprisant de dire que celles et ceux qui vont voter les 9 et 16 octobre sont des moutons manipulés par les médias.”
    C’est justement parce que les votant sont majoritairement des “moutons” (ou plutôt considéré comme tel) manipulés par les médias (par ceux là même), que la primaire va avoir deux effets positifs : 1/ Moins de gens voteront pour Hollande, produit médiatique pur souche. 2/ Des politiciens moins consensuels et plus clivants pourront affirmer des vraies positions sans langue de bois et ainsi, mettre en lumière auprès de ces 5 millions de téléspectateurs des politiciens intéressants avec un projet tres clair qui n’ont pas la faveur des médiats (je ne parle pas d’hollande là bien évidemment, ni même Martine…)

    Si ce que j’écris parait être de l’ordre du fantasme, amusez vous à taper le nom de chacun des candidats sur l’outil de recherche de chaque site des journaux dits de gauche, et comptez regarder le nombre de résultats à votre recherche.

    Vendredi, septembre 30, 2011 at 17:47 | Permalink
  10. Ton analyse sur les partis qui n’attirent pas est juste, mais à mon sens les primaires ont valeur de renoncement à attirer les gens…

    Dommage que tu ne pousses pas l’analyse sur l’état de la gauche et son bilan au pouvoir là où eurent lieu les primaires.

    Samedi, octobre 1, 2011 at 18:36 | Permalink

16 Trackbacks/Pingbacks

  1. Romain Pigenel on Vendredi, septembre 30, 2011 at 7:22

    [Variae] Avènement des primaires, mort des partis ? http://t.co/kh9Ov5t3

  2. Romain Pigenel on Vendredi, septembre 30, 2011 at 7:23

    Avènement des primaires, mort des partis ? #variae http://t.co/B8hMgGGo / dédicace à @marcvasseur et à la gauche ronchon :-)

  3. Rubin Sfadj on Vendredi, septembre 30, 2011 at 7:43

    Intéressant, et à rapprocher de la sortie de Mélenchon sur la discipline des militants. http://t.co/SZrgyXC7

  4. G. Alain bembelly on Vendredi, septembre 30, 2011 at 9:02

    (Variae) Avènement des primaires, mort des partis ? : http://t.co/FnRWz5BW
    via @romain_pigenel

  5. G. Alain bembelly on Vendredi, septembre 30, 2011 at 9:03

    Avènement des primaires, mort des partis ? http://t.co/TUOOiDWi

  6. Du rôle imparfait des sondages en démocratie » Chez dedalus on Vendredi, septembre 30, 2011 at 12:32

    [...] Car même en retenant une marge d’erreur importante de +/- 5%, il semble bien que François Hollande serait autour des 40%, que Martine Aubry serait autour des 30% et que loin derrière Ségolène [...]

  7. [...] la réduction drastique du budget du Programme Européen d’Aides aux plus Démunis (PEAD). La foudre s’abattait droit sur l’Union Européenne, sans même savoir qui en avait décidé [...]

  8. Romain Pigenel on Vendredi, septembre 30, 2011 at 15:29

    En réponse à la gauche boudeuse / Avènement des #primaires, mort des partis ? #variae http://t.co/tBzPldrQ

  9. Vogelsong on Vendredi, septembre 30, 2011 at 18:21

    "Avènement des primaires, mort des partis ? http://t.co/MHVppWyJ via @Romain_Pigenel

  10. [...] sur vos comptes facebook et twitter un papier très intéressant publié par le blog Variae  http://www.variae.com/avenementprimaires/ et repris dans [...]

  11. Romain Pigenel on Dimanche, octobre 2, 2011 at 16:15

    Avènement des primaires, mort des partis ? http://t.co/uFkT4ipj via @Romain_Pigenel

  12. [...] C’est une réflexion intéressante! [...]

  13. [...] plus qu’urgent. Et pour cela, le prochain Président de la République devra changer de modèle démocratique, car ce qui mine la démocratie, c’est l’absence des citoyens dans la prise de [...]

  14. Variae › Primaires, 7 premières leçons on Lundi, octobre 10, 2011 at 9:59

    [...] à candidat unique. Dix fois plus d’électeurs se sont déplacés hier pour valider un processus démocratique à six candidats. Il y a d’ailleurs un détail qui ne trompe pas : alors qu’il y a [...]

  15. [...] du PS qui est reposée. Ces primaires peuvent être, comme je le disais il y a quelques semaines, l’occasion de son ouverture et de sa revivification, et non sa mort comme le prédisent quelques esprits chagrins. Mais ce sujet doit être mis sur la [...]

  16. [...] sur vos comptes facebook et twitter un papier très intéressant publié par le blog Variae  http://www.variae.com/avenementprimaires/ et repris dans [...]

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